L’art subtil de réussir son concours Résumé & Points Clés

Avez-vous déjà eu l’impression que préparer un concours, c’est comme essayer de monter une montagne sans carte ? On vous donne une liste de choses à savoir, des annales à répéter, mais rarement la clé pour vraiment comprendre le jeu.

Dans son livre “L’art subtil de réussir son concours”, Laurent Boghossian nous propose une approche radicalement différente. J’ai lu son guide non pas comme une simple méthode, mais comme une invitation à une transformation personnelle. L’auteur nous le dit clairement : réussir n’est pas une question de bachotage, mais d’attitude.

Ce que je trouve puissant dans sa démarche, c’est qu’elle s’adresse à l’humain derrière le candidat. Oubliez les querelles de clocher entre filières administrative et technique. Le vrai sujet, c’est de devenir un cadre supérieur territorial. Et pour cela, il faut d’abord penser et agir comme tel.

Ce résumé est ma manière de vous transmettre l’essence de cette philosophie. Nous allons explorer ensemble comment changer notre état d’esprit, aborder les épreuves avec confiance et, finalement, comprendre que la réussite est avant tout un cheminement.

Chapitre 1 : Devenez le patron de votre réussite

La première étape, et la plus cruciale, est de changer votre perspective. Boghossian insiste sur un point : vous n’êtes plus un élève qui vise la moyenne. Vous êtes un futur cadre.

Croire en soi et viser haut

Vous est-il déjà arrivé de vous dire : “Si seulement j’ai 10/20, ce sera suffisant” ? C’est une erreur. L’auteur nous pousse à viser un 15/20, non par prétention, mais pour libérer notre potentiel. En fixant un objectif élevé, on se donne les moyens de l’atteindre.

Je pense que c’est une idée fondamentale. Si nous nous voyons comme “moyens”, nous agirons comme tels. Si nous nous voyons comme excellents, nous puiserons dans nos ressources pour le devenir.

L’intelligence n’est pas le diplôme

Beaucoup de candidats se cachent derrière des excuses : “Je n’ai pas le bon diplôme”, “Tel autre est plus brillant”. C’est une entrave que nous nous créons nous-mêmes.

L’auteur nous rappelle une vérité simple : le diplôme vous donne le droit de passer le concours, mais c’est votre attitude de cadre qui vous le fera réussir. J’ai vu des techniciens brillants surpasser des ingénieurs diplômés simplement parce qu’ils avaient compris l’essence du poste. Votre parcours, qu’il soit “atypique” ou non, est votre force.

Chapitre 2 : Les épreuves ne sont pas ce que vous croyez

Les concours ne sont pas des exercices scolaires. Ce sont des mises en situation professionnelles.

La note de synthèse : un rapport pour votre chef

L’épreuve écrite, souvent perçue comme un exercice de style académique, est en réalité un test de votre capacité à être une aide à la décision. Imaginez que votre directeur vous demande un rapport clair et concis pour le soir même. C’est ça, la note de synthèse.

Le correcteur n’est pas un professeur. C’est un recruteur. Il veut voir si vous êtes capable d’organiser l’information, de la rendre lisible et de mettre en lumière les enjeux importants. Votre copie, c’est vous. Elle doit donner envie de vous rencontrer.

Les propositions : là où vous faites la différence

Si la synthèse est un passage obligé, les propositions sont votre véritable terrain de jeu. C’est ici que vous montrez qui vous êtes et comment vous travaillez.

L’erreur classique est de passer 80% du temps sur la synthèse par peur de “proposer”. Proposer, c’est prendre des responsabilités. C’est agir en patron. Et c’est précisément ce que le jury attend. N’ayez pas peur d’être concret. Si le sujet est de planter des cyprès, parlez de la sécurité du chantier, de la communication avec les riverains, du choix des arbres. C’est ça, la vraie vie d’un cadre.

Chapitre 3 : L’oral, une rencontre avant tout

L’épreuve orale est souvent la plus redoutée. Pourtant, c’est la plus simple si l’on a compris une chose : ce n’est pas un interrogatoire, c’est une conversation.

Soyez vous-même, en mieux

Le jury ne veut pas entendre une récitation apprise par cœur. Il veut vous découvrir. Qui êtes-vous ? Qu’est-ce qui vous motive ? Quelle est votre vision ?

Votre présentation personnelle n’est pas une lecture de CV. C’est l’histoire de votre parcours. Sélectionnez trois expériences clés, expliquez ce qu’elles vous ont apporté et ce qui vous pousse aujourd’hui à vouloir ce poste. Parlez avec vos mots, avec votre passion.

Prenez les rênes de l’entretien

Une astuce que je trouve très pertinente est d’orienter subtilement la conversation. En concluant votre présentation sur des thèmes que vous maîtrisez, vous tendez des perches au jury. Il y a de fortes chances qu’il les saisisse.

Quand on vous pose une question, ne donnez pas une réponse sèche. Expliquez le concept (le “quoi”), puis sa mise en application ou son utilité (le “comment” ou le “pourquoi”). Vous montrez ainsi que vous n’êtes pas juste une tête bien pleine, mais une tête bien faite.

Conclusion : Le chemin est la récompense

Finalement, ce que nous enseigne Laurent Boghossian, c’est que la préparation à un concours est une formidable opportunité de croissance. On y apprend à se connaître, à structurer sa pensée, à prendre confiance en soi.

La réussite n’est pas une destination, c’est une attitude que l’on cultive au quotidien. En adoptant dès maintenant la posture d’un cadre supérieur – curieux, responsable, proactif – vous ne préparez pas seulement une épreuve. Vous devenez la personne que le jury aura envie de recruter.

Le meilleur conseil que je puisse vous donner, en écho à ce livre, est simple : ramez plus vite que le courant. Ne subissez pas les épreuves. Anticipez, préparez, soyez le maître de votre préparation. Votre réussite commence maintenant.